7E TROPHÉES EIFFEL, LAURÉAT CATÉGORIE AMÉNAGER

MARTELL DÉGUSTATION, COGNAC (16)

Créer l’exceptionnel par l’assemblage de matériaux industriels autour d’un parcours qui révèle les savoir-faire, la magie et les rituels d’une célèbre maison de cognac : Martell souhaite mettre en valeur ses trois cents ans d’histoire et son savoir-faire par une salle de dégustation où opéreront les maîtres assembleurs devant un public initié. Un chai accueille le projet, écrin architectural à l’identité forte : sol en béton brut, murs épais couverts de champignons noirs (Torulas), fine charpente métallique, alambics de cuivre et barriques de chêne entreposées. Au centre de l’espace, la nouvelle salle de dégustation effleure la charpente, nichée entre quatre poteaux existants et se décolle légèrement du sol. Le projet est conçu comme un assemblage de matériaux, écho au savoir-faire artisanal des maîtres de chai qui composent les crus. Sa silhouette épurée tire parti de l’obscurité et du silence, s’adaptant au cérémonial de la dégustation. Deux portes monumentales accueillent les visiteurs dans la structure de 31 t d’acier brut recouvert de calamine. Le maître de chai dévoile son art et explique la carte des crus incrustée dans une table de dégustation faite de tôles d’acier posées en équilibre, surmontées d’un plateau blanc mat pour mettre en valeur les teintes ambrées du cognac dont les reflets sont repris par un lustre de cuivre. Le travail de lumière renforce la puissance de l’architecture, pensée comme un parcours initiatique : mise en valeur de l’aspérité des murs, dévoilement des barriques, de la salle, puis de la bibliothèque à Cognac en chêne, en fond de scène.

  • Maîtrise d’ouvrage : Martell & Co
  • Architecte : Elluin Duolé Gillon architecture (Edgar)
  • Bureau d’études : Troisel
  • Constructeur métallique : Troisel
  • Photographe : Ivan Mathie

7E TROPHÉES EIFFEL, LAURÉAT CATÉGORIE APPRENDRE

L’ÉCOLE SUR LE LAC, LUGRIN (74)

Lugrin, petite bourgade du pays d’Évian, se déploie sur une succession de terrasses sur les bords du lac Léman. Installé derrière l’église et la mairie, le groupe scolaire a déjà connu trois extensions. Le projet vient augmenter la capacité en le dotant d’une demi-pension, d’une nouvelle cour, de quatre salles dont une d’arts plastiques. Le bâtiment se présente comme une émergence parallélépipédique en acier autopatinable qui se détache sur l’horizon, posé sur un socle béton profondément ancré au sol matricé de voliges de pin. L’étage accueille le nouvel espace de restauration, le socle abrite les salles de classe, et les deux programmes expriment leur indépendance par leur matérialité. Le moirage naturel de l’acier trouve un écho délicat dans les tuiles des bâtiments avoisinants. La figure de la grange, dont l’archétype est lié au patrimoine local, a inspiré le dessin de cet édifice : son toit à double pente et sa couleur rouille réactivent les liens immémoriaux entre le terroir et le savoir, alors que sa silhouette longue et élancée se joue des lois de la déclivité pour mieux tendre vers le paysage. La nouvelle extension de l’école interagit avec son environnement proche par de grandes ouvertures et des jeux de visions croisées. Le contraste est le thème clé d’un projet alternant légèreté et massivité, clair et obscur, transparence et opacité, vide et plein. Fil d’Ariane de l’ensemble, la galerie couverte longe la cour et connecte au groupe scolaire existant. Plus qu’une simple circulation, cette colonnade se transforme en préau. Les éléments du programme s’enchaînent sans discontinuité dans un parcours ludique. Les enfants de la maternelle et du primaire empruntent le même accès depuis la cour et sa galerie couverte. Le hall en double hauteur et le large escalier invitent vers le réfectoire. Le restaurant sert également de salle polyvalente en dehors des temps scolaires, ses grandes fenêtres cadrant le paysage.

  • Maîtrise d’ouvrage : Ville de Lugrin
  • Architecte : ateliers o-s architectes
  • Bureaux d’études : Euclid Ingénierie ; Avel Acoustique
  • Constructeur métallique : Serrurerie de la Parette
  • Photographe : Cyrille Weiner

7E TROPHÉES EIFFEL, LAURÉAT CATÉGORIE franchir

PASSERELLE SUR LA SCARPE, ARRAS (62)

La création d’une voie pour piétons et cyclistes reliant différentes communes de l’agglomération d’Arras fournit l’occasion d’une réhabilitation en profondeur du paysage dégradé de l’ancienne déchetterie, avec un vaste projet de renaturation et d’aménagements paysagers. La passerelle permet à la voie douce de franchir la Scarpe, rivière qui coupe le site en deux. La longueur totale de la brèche est de 44 m. Le classement de la Scarpe en voie navigable impose un rectangle libre de 20 m par 6 au-dessus de l’eau pour la navigation. Le franchissement de ce gabarit nécessite une rampe qui s’élève progressivement sur la rive nord de la rivière et se pose sur un talus au sud. La condition topographique du franchissement, avec des culées éloignées de la rivière et où la limite entre la terre et l’eau est située au quart point de la longueur de l’ouvrage, a suggéré une structure simple et économique, mais inhabituelle. L’innovation architecturale est fondée sur la technique efficace des ponts mixtes béton/acier très répandue sous la forme des ponts bipoutres. Ici, la configuration habituelle des poutres est inversée grâce à la position des appuis intermédiaires. Une articulation placée à mi-portée de l’ouvrage garantit la permanence d’un moment de flexion négatif sur toute la longueur de la structure. Ainsi, le platelage en béton épais d’à peine 15 cm agit comme la membrure inférieure de la poutre mixte, en compression, tandis que le double rond en acier de 30 mm qui sert de main courante agit comme sa membrure supérieure, en traction. La structure est ainsi optimisée, permettant à ces éléments légers et économiques de franchir la portée principale de 22 m avec le moins de matière possible.

  • Maîtrise d’ouvrage : Communauté urbaine d’Arras
  • Architecte : Jean-François Blassel
  • Bureau d’études : Span
  • Constructeur métallique : Viry
  • Photographies et doc. : Span

7E TROPHÉES EIFFEL, LAURÉAT CATÉGORIE habiter

MAISON PERCHÉE, VERPILLIÈRES-SUR-OURCE (10)

Une maison pour un couple avec deux enfants. Parmi les contraintes : un budget restreint et des impératifs coûteux parmi lesquels un linéaire de réseaux et de voirie important d’environ 300 m et l’obligation d’un assainissement individuel, le village ne disposant pas d’un réseau collectif. Le terrain naturel est particulièrement incliné. Les anciens propriétaires avaient en effet creusé le bas pour créer une plateforme dans le but d’y construire une maison, créant de fait un ravin. Les principaux atouts du site se trouvent sur sa partie haute : la vue exceptionnelle sur la vallée de l’Ource et son époustouflant horizon arboré. L’idée de suspendre la maison sur ce ravin artificiel s’impose alors comme une évidence. L’édifice se blottit dans la végétation de pins sylvestres entre le village de Verpillières-sur-Ource et le vignoble de Champagne. Encastrée dans la lisière boisée en haut de la colline, la maison se prolonge sur une terrasse surplombant le vide et offrant une vue panoramique. La structure est en acier, et le bardage, en aluminium naturel. La couverture a été réalisée en bac acier et aluminium naturel, le mur de soutènement et les fondations sont en béton, et les châssis vitrés, en aluminium naturel. Incorporées dans le plancher-dalle en béton (finition surfacée quartz), les poutres en acier se prolongent jusqu’à la terrasse en bois de mélèze, permettant ainsi le porte-à-faux. Tous les matériaux sont bruts et ne demandent aucun entretien.

  • Maîtrise d’ouvrage : privée
  • Architecte : Hérard & Da Costa
  • Bureau d’études : Exatec
  • Constructeur métallique : AFCM
  • Photographe : Philippe Ruault

7E TROPHÉES EIFFEL, LAURÉAT CATÉGORIE ingénierie

COUVERTURE DE FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES DE BIBRACTE, DOMUS PC 2, MONT BEUVRAY (71)

L’architecte Paul Andreu et l’atelier d’ingénierie T/E/S/S ont livré, en 2009, à Bibracte, un prototype de structure réciproque en aluminium de 900 m² pour abriter le travail des archéologues et les visiteurs. Modulable et réversible, cet abri ne comportait aucune fondation, afin de respecter les vestiges enfouis. En 2018, l’établissement public de coopération culturelle de Bibracte renouvelle sa demande pour couvrir les vestiges d’une maison romaine de 1 500 m², baptisée Domus PC 2. Comme pour le premier projet, la conception de cet abri est née des besoins du lieu : limiter son impact au sol pour la protection des vestiges et le respect de ce site naturel, abriter les chercheurs tout en accueillant les visiteurs. Avec ses lests suspendus caractéristiques destinés à résister au soulèvement et à assurer la tension constante de la toile, le nouvel abri s’apparente au projet originel. En accord avec une simplification du programme, la charpente a été optimisée : passage d’une nexorade aluminium bidirectionnelle à une charpente acier galvanisée (67 t au total), composée de poutres semi-Vierendeel de 36 m de portée. Le schéma structurel a été élaboré afin d’assurer l’absence de fondations définitives dans le sol et de prévoir des trames réplicables selon une logique de préfabrication et d’extension possible. Signature de l’ouvrage, les lests suspendus sont constitués d’un remplissage béton dans un coffrage perdu en toile noire, dont la géométrie a été calculée pour être parfaitement lisse en charge.

  • Maîtrise d’ouvrage : Établissement public de coopération culturelle (EPCC) de Bibracte
  • Architecte : Paul Andreu Création
  • Bureau d’études : T/E/S/S Atelier d’ingénierie
  • Constructeur métallique : SMC2

7E TROPHÉES EIFFEL, LAURÉAT CATÉGORIE INNOVER

VERRIÈRE DE L’HÔTEL DE LA MARINE, PARIS (75)

D’une superficie d’environ 300 m², la verrière couvre la cour de l’Intendant, accueil du musée de l’hôtel de la Marine, place de la Concorde, à Paris. Elle vise à faire disparaître dans un jeu de miroir les plus hauts étages, postérieurs à la construction d’origine, tout en conférant de la luminosité à cette cour plutôt sombre. À la manière d’un lustre, elle collecte la lumière et la diffuse dans l’ensemble de la cour. La structure, habillée en inox poli miroir, se fait plus dense en périphérie et reflète les rayons solaires, créant des taches lumineuses sur les façades et au sol. Au centre, elle laisse apparaître un losange vitré qui s’ouvre en étoile jusqu’aux angles. Cette transparence centrale créant un appel vers le ciel est obtenue grâce à une résille de câbles qui sous-tendent la nappe supérieure composée de quatre triangles dont le grand côté s’appuie sur la poutre de rive, tandis que le sommet opposé est soutenu par une bielle. Celles-ci sont contreventées par des câbles en croix et supportées par une résille de sous-tension. Sous la structure, sont suspendues des lamelles vitrées translucides. Disposées radialement, elles filtrent et adoucissent la lumière reflétée par les miroirs. Des simulations lumineuses ont été réalisées afin d’optimiser l’inclinaison de l’habillage et dévier un maximum de rayons vers le sol de la cour.

  • Maîtrise d’ouvrage : Centre des monuments nationaux (CMN)
  • Architectes : Christophe Bottineau (ACMH), agence 2BDM ; Hugh Dutton Associés (verrière)
  • Bureau d’études : Hugh Dutton Associés (HDA)
  • Constructeur métallique : Eiffage Métal
  • Photographe : Nicolas Trouillard/Hugh Dutton Associés

7E TROPHÉES EIFFEL, LAURÉAT CATÉGORIE patrimoine/conserver

LA MAISON DE FER DE POISSY (78)

La Maison de Fer est un édifice de la fin du 19e siècle, qui tient son nom des matériaux utilisés pour sa construction. Tout comme ses murs et sa toiture, sa structure est entièrement constituée de métal. L’originalité de cette ancienne maison de villégiature repose sur la technique selon laquelle elle a été construite : un système par tôles embouties, breveté par l’ingénieur belge Joseph Danly. Bâtie en 1896 avec des éléments métalliques provenant des Forges et Fonderies d’Hautmont, la maison est conçue sous une variante du système Danly d’origine, appelé système mixte. Les murs sont en effet constitués d’une simple paroi métallique extérieure, doublée d’une paroi intérieure composée de poteaux en bois et de plaques de béton de mâchefer recouverts d’enduit de plâtre. À l’instar du système Danly d’origine, les tôles sont boulonnées entre elles sur un fer plat et maintenues par des agrafes sur une ossature métallique qui exerce une fonction de structure porteuse. Tous les panneaux sont emboutis à l’aide d’une presse et d’une matrice donnant la forme extérieure de la pièce. Le panneau est ensuite galvanisé, c’est-à-dire trempé dans un bain de zinc, pour le protéger de la corrosion. Les parties non exposées à l’air étaient également protégées par une peinture au minium. La Maison de Fer a ainsi été reconstituée comme à son origine avec une ossature métallique et à partir de panneaux anciens et fabriqués à l’identique par emboutissage, en intégrant tous les dispositifs techniques et réglementaires obligatoires aujourd’hui, sans modifier son architecture première. La Maison de fer est désormais un lieu culturel : le centre d’interprétation du patrimoine de la ville de Poissy.

  • Maîtrise d’ouvrage : Mairie de Poissy, Ville de Poissy
  • Architecte : Trio Ingénierie
  • Bureau d’études : Bigs ; Saunent
  • Constructeur métallique : Métalnéo
  • Photographe : Trio Ingénierie

7E TROPHÉES EIFFEL, LAURÉAT CATÉGORIE patrimoine/fabrication

PONT TRANSBORDEUR DE MARTROU, ROCHEFORT (17)

Chef-d’œuvre de l’architecture métallique, le pont transbor­deur inventé par l’ingénieur et constructeur Ferdinand Arnodin, inauguré en 1900, a achevé sa métamorphose après quatre ans d’un spectaculaire chantier. Classé au titre des Monuments historiques en 1976, le dernier pont transbordeur de France a en effet subi, au fil du siècle, agressions climatiques, corrosion, casse et décrépitude. Les travaux de mise en sécurité et de restauration générale du pont transbordeur ont consisté à remplacer le tablier à âme pleine par une poutre-treillis Arnodin, à changer les suspentes pour des haubans, à démolir la partie arrière en béton des massifs d’ancrage datant de 1933, à renforcer les pylônes, à restaurer la nacelle, enfin, à remettre en peinture l’ouvrage dans sa couleur d’origine : le noir. Enjambant la Charente entre Rochefort et Échillais, il est fondé sur huit piles en maçonnerie, sur lesquelles reposent quatre pylônes métalliques hauts de 66,25 m de part et d’autre du fleuve, un tablier de 175,50 m de longueur et culminant à 50 m, auquel est suspendue par câbles une nacelle qui circule à 2 m au-dessus des plus hautes eaux.

  • Maîtrise d’ouvrage : Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (Oppic)
  • Architecte : Philippe Villeneuve, ACMH
  • Bureau d’études : Artcad
  • Constructeur métallique : Baudin Châteauneuf
  • Photographe : Jean-Dominique Lamy/Oppic/Baudin Châteauneuf

7E TROPHÉES EIFFEL, LAURÉAT CATÉGORIE patrimoine/ingénierie

COUPOLE DE LA BOURSE DE COMMERCE, PARIS (75)

La Bourse de commerce, à Paris, a été restaurée puis transformée en un musée consacré à l’art et à la création contemporaine à travers la Collection Pinault. Le monument circulaire est celui d’une ancienne halle au blé bâtie en 1763, transformée en Bourse de commerce en 1889 et inscrite dans sa totalité au titre des Monuments historiques depuis 1975. La coupole, qui coiffe la rotonde centrale, culminant à presque 40 m, est un ouvrage réalisé en 1812, unique et exceptionnel : sa structure en fonte de fer constitue le premier exemple au monde d’une utilisation structurelle du métal à cette échelle. La charpente de cette coupole est classée au titre des Monuments historiques depuis 1989. Afin non seulement d’améliorer l’étanchéité, de réduire les déperditions thermiques et les risques de condensation, mais aussi de fournir de meilleures conditions de conservation de l’immense peinture marouflée, l’enveloppe de la coupole a été intégralement remplacée. L’ossature a été restaurée et mise en sécurité par des renforts ponctuels tout en conservant scrupuleusement les éléments en fonte et l’aspect architectural d’origine. Une méthodologie d’étude en plusieurs étapes a permis d’assurer la mise en sécurité et la stabilité de la structure existante. Cette approche a permis à la fois de conserver l’aspect architectural remarquable de cette dernière et de garantir sa stabilité avec les nouvelles charges de l’enveloppe.

  • Maîtrise d’ouvrage : Collection Pinault
  • Agence d’architecture : Pierre-Antoine Gatier (ACMH, IGMH)
  • Bureau d’études : T/E/S/S Atelier d’ingénierie ; Setec Bâtiment
  • Constructeur métallique : MTechBuild

7E TROPHÉES EIFFEL, LAURÉAT CATÉGORIE travailler

LA MAISON DES AVOCATS, PARIS

Conçue par l’agence Renzo Piano Building Workshop, la Maison de l’ordre des avocats se situe sur le parvis du nouveau Tribunal de Paris (17e arr.). Abritant l’ordre parisien des avocats, leur caisse des règlements pécuniaires (Carpa), un auditorium, une bibliothèque et un business center, sa conception se fonde sur la recherche d’une grande transparence architecturale, expression d’une justice démocratique. Les contraintes très fortes de la parcelle allouée au projet ont exigé une approche pluridisciplinaire très ambitieuse où les dispositifs imaginés par les différentes spécialités techniques, environnementales et acoustiques sont disposés et interagissent à la manière d’une mécanique d’horlogerie de grande précision. La structure y joue un rôle central et façonne l’identité architecturale du bâtiment. Une des contraintes majeures du site résidait dans son sous-sol et la présence d’ouvrages RATP : le puits d’accès à la ligne 14 et le tube de la ligne 13. Le premier imposait d’être survolé en superstructure, sans aucun point d’appui possible, le second exigeait des positions obligatoires pour la descente de charge. La solution : un exosquelette structurel composé d’un double porte-à-faux, inscrit dans une double peau bioclimatique, reposant sur quatre points d’appui, chacun posé sur des boîtes à ressort, et contreventé par un noyau central devant, lui aussi, enjamber la ligne 13. L’acier est apparu comme une évidence tant pour l’exosquelette que pour les structures intérieures dont les poutres de planchers nécessitaient d’être largement percées pour permettre le passage des réseaux techniques. Les qualités intrinsèques du matériau, portées par le savoir-faire des entreprises, ont permis d’assurer les performances mécaniques recherchées, d’optimiser les quantités de matière, de soigner l’écriture des détails constructifs et de suivre les cadences de montage imposées par le planning de l’opération. La préfabrication en usine a permis de minimiser les assemblages par soudures in situ, le tout contribuant à façonner une belle réussite qualitative.

  • Maîtrise d’ouvrage : Sogelym Dixence
  • Agence d’architecture : Renzo Piano Building Workshop (RPBW)
  • Bureau d’études : AIA Ingénierie
  • Constructeur métallique : SCL
  • Photographe : Sergio Grazia