TURBULENCES : l’architecture face aux mutations climatiques et aux risques naturels
Un palmarès sous « Turbulences »
Ils étaient 12 finalistes à se présenter devant le grand jury du concours Acier 2020 organisé par ConstruiAcier. Le sujet : « Turbulences – l’architecture face aux mutations climatiques et aux risques naturels ». Un sujet d’actualité brûlant auquel n’ont pas manqué de répondre les candidats. Justesse du propos, réponse écologique, geste architectural… Zoom sur un palmarès stimulant !
Inondations, sécheresses, vagues de chaleur, séismes… : d’une catastrophe à l’autre, le changement climatique à l’échelle mondiale fait peser des menaces grandissantes sur les populations et les économies. Si l’intensification de ces événements climatiques est à l’œuvre, sur quelles solutions l’architecte peut-il s’appuyer pour influer sur l’autonomie de la société de demain et relever le défi du bien-être de la population dans un environnement de proximité ? C’est sur ce thème crucial que les étudiants en école d’architecture et d’ingénieurs ont du plancher cette année à l’occasion de l’édition 2020 du Concours Acier de ConstruirAcier. Des projets réfléchis, construits qui, outre le besoin impérieux d’usage et sa réponse « acier » ont fait également la part belle à la stimulation intellectuelle et émotionnelle.
« Dans l’ensemble, les candidatures témoignent d’une très bonne qualité de travail, observe Thomas Corbasson, architecte et président du jury 2020. Et la partie technique des projets présentés n’a jamais éclipsé la place de l‘imagination et de la respiration. C’était là tout le défi de ce sujet. Bâtir pour se protéger des risques climatiques exige une réflexion constructive qu’il s’agisse d’implantation, de forme, de matérialité et de mise en œuvre. Mais aussi un part de rêve et une ouverture vers l’espace imaginaire. Les quatre lauréats que nous avons distingués ont non seulement tous apporté une réponse cohérente à la problématique mais ont fait preuve d’une réelle justesse du propos à la réponse écologique et d’un vrai beau geste architectural »