Architectures

Après plus de trois ans de travaux, le Vélodrome a ainsi vu sa capacité portée de 60 000 places à 67 000 et s’est doté d’une immense couverture blanc mat de 65 000 m2 en PTFE qui protège désormais les gradins du stade. De la pelouse à la toiture, l’ouvrage d’art monumental s’élève à 65 mètres de haut, une hauteur supérieure à celle du Stade de France, qui peut pourtant accueillir 80 000 spectateurs.
Le parti architectural s’appuie sur la problématique de protection aux intempéries. La couverture, dont la silhouette ondulante s’enroule autour des quatre tribunes est composée d’une peau lisse, translucide et laiteuse. Tendue sur une succession d’arceaux qui lui donnent son aspect bombé, elle repose sur une immense charpente tridimensionnelle en acier galvanisé. Constituée d’un enchevêtrement d’environ 6 000 barres connectées par 2 500 nœuds, la structure apparaît comme une résille arachnéenne qui se détache sur la surface blanche de la toile. Cette nappe monumentale paraît ainsi en lévitation, défiant les lois de la gravité et renforçant considérablement la visibilité du stade dans son quartier. Un nouveau signal fort dans la ville.

Maître d’Ouvrage : AREMA pour la Ville de Marseille
Entreprise mandataire : GFC Construction (filiale de Bouygues construction)
Maintenance : Exprimm
Architecte mandataire : SCAU
Architecte associé : Didier Rogeon
BET pluridisciplinaire : Egis
BET pluridisciplinaire : Beterem